Le Sénat s'est expliqué sur le blocage temporaire de Wikileaks sur son réseau interne. " Des utilisateurs des postes informatiques du Sénat ont rencontré des difficultés le 7 décembre pour accéder au site Wikileaks du fait du paramétrage de la solution de filtrage d'URL utilisée pour la sécurisation du système d'information du Sénat." indique la page Facebook de l'institution.
Pourquoi ce site-t-il été bloqué ? "Ce logiciel bloque automatiquement certains sites en fonction de critères définis a priori" Rien n'est donc dit sur les critères utilisés par le Sénat.
Toutefois, le service informatique en charge de ce firewall a placé finalement Wikileaks sur liste blanche : "Bien que l’accès à Wikileaks soit redevenu possible dès hier après-midi, le service de l’informatique du Sénat, considérant qu’il était essentiel de permettre aux parlementaires et à leurs collaborateurs d’accéder à ce site s’ils le désiraient, a décidé le 8 décembre d’exclure expressément Wikileaks de la solution de filtrage des URL afin de garantir son libre accès depuis les postes informatiques du Sénat."
Première diffusion 07/12/10
« Wikileaks.ch bloqué par le Sénat dans catégorie "potential criminal activities" » L’information a été fournie il y a trois heures par Aurelien Romano, journaliste de Public Senat, capture d’écran à l’appui.
Le site Wikileaks.ch, dit la page du système informatique interne du Sénat, "a reçu un score de réputation de 27" et "n'est pas actuellement autorisée". Le blocage est rangé catégorie Activités criminelle, politiques/opinions.
Contacté à l'instant, le service-presse du Sénat n’était pas informé de la mesure et un test interne réalisé en direct a indiqué que la requête n’était pas (ou plus) bloquée « il n’y a pas d’accès différencié selon les postes » nous a assuré notre correspondante nous soulignant cependant que nombreux sites étaient filtrés. Nous n’avons pas d'autres renseignements pour l’instant.
Ces derniers jours, saisie par l'intermédiaire technique OVH, la justice française a refusé de décider de se pencher sur le caractère illicite de WikiLeaks. Entre temps, des centaines de sites miroirs ont poussé, rendant bien vaines les tentatives de blocage, notamment par filtrage d'URL.
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