Tunisie

dimanche 6 février 2011

MICHÈLE ALLIOT-MARIE ET LA TUNISIE : NOUVELLE POLÉMIQUE

Michele Alliot Marie et la Tunisie nouvelle polemique

Michèle Alliot-Marie une nouvelle fois sommée de s'expliquer. La ministre des Affaires étrangères aurait en effet voyagé à deux reprises avec ses proches à bord du jet privé d'Aziz Miled, son ami "tunisien", en pleine crise agitant la Tunisie. MAM avait pourtant affirmé avoir emprunté l’avion de M.Miled uniquement « pendant vingt minutes » pour éviter « de faire deux heures de voiture à travers des routes de montagne » tunisiennes. Elle avait ajouté avoir l'habitude de faire avec lui des excursions, que ce soit en Tunisie ou dans le sud-ouest de la France. Une version mise à mal par le site du Nouvel Observateur qui affirme que Michèle Alliot-Marie a repris ce jet le 29 décembre afin de se rendre à Tozeur. L’aller-retour aurait été effectué dans la journée, « le temps d’un déjeuner et d’une virée dans les oasis »,selon le site. La ministre a ainsi survolé des villes comme Sidi Bouzid ou Kasserine où soufflait déjà fortement le vent de la révolte.

« Je ne quitterai pas la Dordogne »

Michèle Alliot-Marie accuse ses adversaires politiques de chercher à la déstabiliser et refuse de démissionner. « Cette nouvelle polémique est totalement artificielle », a-t-elle déclaré à l'antenne de France info. « J’ai dit dès mercredi dernier que, avec Monsieur Miled, j’avais à la fois rejoint Tunis à Tabarka et fait des excursions », a expliqué la ministre des Affaires étrangères, reconnaissant implicitement un second voyage à bord du jet privé. Avant de préciser: « Quand je suis en vacances, je ne suis pas ministre des affaires étrangères, je suis Michèle Alliot-Marie, qui a des amis de longue date, qu’elle a l’habitude de recevoir en France, qui sont heureux de me faire découvrir leur pays ». « Je pensais qu’un ministre avait le droit d’avoir des amis. Maintenant je vais être très attentive. Je ne quitterai pas la Dordogne », a-t-elle conclu. En pleine crise tunisienne qui a conduit à la chute du régime Ben Ali, Michèle Alliot-Marie s'était déjà trouvée au cœur d’une controverse en proposant le 11 janvier dernier une coopération sécuritaire avec le régime de Ben Ali.

C.H

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