Jacques Chirac à la sortie de son bureau à Paris, le 7 mars 2011
A l'ouverture du procès Chirac, le 7 mars, un des coprévenus de l'ancien président avait déposé une QPC contestant une jurisprudence de la Cour de cassation sur la prescription des délits. Le tribunal avait décidé le 8 mars de la transmettre à la Cour de cassation.
La chambre criminelle de la Cour de cassation doit à présent déterminer si elle saisit ou non le Conseil constitutionnel. Si elle refusait de transmettre la QPC, le procès Chirac pourrait reprendre. La nouvelle date de procès pourrait être officiellement fixée lors d'une audience programmée le 20 juin devant le tribunal correctionnel de Paris.
Si à l'inverse les Sages étaient saisis de cette QPC, ils disposeraient à leur tour de trois mois pour se prononcer.
Le 13 mai, la Cour devrait mettre sa décision en délibéré à quelques jours.