Transformation du quotidien Assahafa en hebdomadaire
Sit-in pour l’annulation de la décision
• «Aucun agent ou journaliste ne sera licencié suite à la décision», déclare le P.-d.g. de la Snipe
Les journalistes du quotidien Essahafa ont entamé, hier, un sit-in au siège du journal demandant le départ du président-directeur général de l'entreprise.
Le sit-in est organisé en signe de protestation contre la décision administrative de suspendre la parution du quotidien Essahafa à partir du 29 mai prochain et de transformer cette publication en un hebdomadaire.
Un rassemblement de plus de 80 sit-inneurs (journalistes, techniciens, agents...) a demandé l'annulation de cette décision et la mise en place de mécanismes efficaces permettant d'améliorer la vente du journal dans toutes les régions du pays.
Dans une motion issue de ce rassemblement, les sit-inneurs ont affirmé la volonté de mettre un terme "à la corruption et à la mauvaise gestion" au sein de l'établissement et de traduire les responsables de ces pratiques devant la justice.
La situation de la Société nouvelle d'impression, de presse et d'édition (Snipe), la société qui édite les quotidiens La Presse et Essahafa, devrait faire l'objet d'une étude élaborée par un bureau spécialisé, ont affirmé les protestataires afin d'identifier les défaillances et de proposer une vision claire et étudiée des moyens permettant de promouvoir cette entreprise.
Les négociations concernant cette situation seront menées avec le Premier ministère, l'autorité de tutelle de cette entreprise publique, ont-ils affirmé.
Les sit-inneurs ont fait part de leur solidarité avec leurs collègues contractuels, faisant porter au P.-d.g. de l'entreprise toute la responsabilité de cette situation. "Il a perdu toute crédibilité", ont-ils estimé, appelant à son départ.
Le P.-d.g. de la Snipe, Hmida Ben Romdhane, a déclaré à l'agence TAP que la décision de transformer Essahafa en un hebdomadaire est motivée essentiellement par des raisons financières.
Ce quotidien, a-t-il soutenu, constitue, depuis 23 ans, un fardeau financier. "Aucun agent ou journaliste ne sera licencié suite à cette décision", a-t-il affirmé.
Le journal Essahafa, a-t-il ajouté, a enregistré l'année dernière des pertes estimées à deux milliards, affirmant que ceux qui refusent cette décision constituent "une minorité qui veut imposer à l'entreprise des dépenses supplémentaires (avantages, prime de nuit) sans pour autant déployer des efforts concrets".
De son côté, le président du Snjt, Néji Bghouri, a déclaré que cette décision montre que "la mentalité de l'ancien régime persiste encore" et que le P.-d.g. de l'entreprise "est chargé de liquider le quotidien".
De son côté, Khemaïs Arfaoui, rédacteur en chef du journal Essahafa, a qualifié de "bizarre et incompréhensible" la décision de transformer Essahafa en un hebdomadaire d'autant plus, a-t-il dit, que le contenu du journal a connu une amélioration qualitative après le 14 janvier 2011.
Les journalistes, a-t-il précisé, ont, depuis trois mois, soumis au P.-d.g. un ensemble de points permettant de promouvoir Essahafa dont, en particulier, la rupture avec la langue de bois et le recours à des spécialistes dans différentes spécialités.
Le journal Essahafa est un quotidien d'information édité depuis 1989 par la Snipe.Les journalistes du quotidien Essahafa ont entamé, hier, un sit-in au siège du journal demandant le départ du président-directeur général de l'entreprise.
Le sit-in est organisé en signe de protestation contre la décision administrative de suspendre la parution du quotidien Essahafa à partir du 29 mai prochain et de transformer cette publication en un hebdomadaire.
Un rassemblement de plus de 80 sit-inneurs (journalistes, techniciens, agents...) a demandé l'annulation de cette décision et la mise en place de mécanismes efficaces permettant d'améliorer la vente du journal dans toutes les régions du pays.
Dans une motion issue de ce rassemblement, les sit-inneurs ont affirmé la volonté de mettre un terme "à la corruption et à la mauvaise gestion" au sein de l'établissement et de traduire les responsables de ces pratiques devant la justice.
La situation de la Société nouvelle d'impression, de presse et d'édition (Snipe), la société qui édite les quotidiens La Presse et Essahafa, devrait faire l'objet d'une étude élaborée par un bureau spécialisé, ont affirmé les protestataires afin d'identifier les défaillances et de proposer une vision claire et étudiée des moyens permettant de promouvoir cette entreprise.
Les négociations concernant cette situation seront menées avec le Premier ministère, l'autorité de tutelle de cette entreprise publique, ont-ils affirmé.
Les sit-inneurs ont fait part de leur solidarité avec leurs collègues contractuels, faisant porter au P.-d.g. de l'entreprise toute la responsabilité de cette situation. "Il a perdu toute crédibilité", ont-ils estimé, appelant à son départ.
Le P.-d.g. de la Snipe, Hmida Ben Romdhane, a déclaré à l'agence TAP que la décision de transformer Essahafa en un hebdomadaire est motivée essentiellement par des raisons financières.
Ce quotidien, a-t-il soutenu, constitue, depuis 23 ans, un fardeau financier. "Aucun agent ou journaliste ne sera licencié suite à cette décision", a-t-il affirmé.
Le journal Essahafa, a-t-il ajouté, a enregistré l'année dernière des pertes estimées à deux milliards, affirmant que ceux qui refusent cette décision constituent "une minorité qui veut imposer à l'entreprise des dépenses supplémentaires (avantages, prime de nuit) sans pour autant déployer des efforts concrets".
De son côté, le président du Snjt, Néji Bghouri, a déclaré que cette décision montre que "la mentalité de l'ancien régime persiste encore" et que le P.-d.g. de l'entreprise "est chargé de liquider le quotidien".
De son côté, Khemaïs Arfaoui, rédacteur en chef du journal Essahafa, a qualifié de "bizarre et incompréhensible" la décision de transformer Essahafa en un hebdomadaire d'autant plus, a-t-il dit, que le contenu du journal a connu une amélioration qualitative après le 14 janvier 2011.
Les journalistes, a-t-il précisé, ont, depuis trois mois, soumis au P.-d.g. un ensemble de points permettant de promouvoir Essahafa dont, en particulier, la rupture avec la langue de bois et le recours à des spécialistes dans différentes spécialités.
Copyright "La Presse de Tunisie" 2011