Introduction:
Le terrorisme est un fléau très ancien qui a alerté le monde entier à la suite des attentats tragiques de Washington et de New York le 11 septembre 2001. Bien que l’on reconnaisse que ses événements reflètent un tournant dans la matière dont on aborde la problématique, ces attentats ne se sont pas produits en isolation. Ces événements ne constituent pas non plus une nouvelle et soudaine menace, mais sont l’affirmation d’un courant évident depuis plusieurs années. Alors que la terreur était autrefois une corrélation de l’anarchisme, des guerres de libération et champs de bataille de la guerre froide, les événements récents ont amené le terrorisme à un nouveau niveau global.
Après les attentats du World Trade Center, le terrorisme a surgi comme une force aveugle et meurtrière, à la fois produit direct et ennemi implacable de la mondialisation. Al-Qaeda a jetée une ombre sur le monde entier à travers une série d’attaques sanglantes contre des cibles en Israël, à Djerba, en Irak, à Casablanca, Madrid, Londres et Charm el-Cheikh . Les alertes se multiplient sur tous les continents, les Etats ne sont donc pas novices dans le combat contre les auteurs de tels actes. La prise en compte du terrorisme dans l’arsenal juridique de nombreux pays a engendré l’amélioration des moyens de la lutte contre ce fléau.
A l’échelle internationale, suite aux attentats de New York, on a vu l’émergence de normes internationales obligatoires relatives à la coopération internationale constituant des outils de répression du terrorisme, Le Conseil de Sécurité des Nations Unis a reconnu pour la première fois que les actes terroristes constituent des menaces à la paix et à la sécurité internationale selon le chapitre VII de la Charte des Nations Unies de 1945. La résolution 1373 a crée le Comité contre le terrorisme afin d’encourager les États à sa mise en oeuvre tout en leur recommandant des mesures appropriées. Dans la lutte internationale contre le terrorisme, l’Interpol en tant qu’organisation internationale spécialisée a désigné la sûreté publique et le terrorisme comme un domaine de criminalité prioritaire. Il a fortement intensifié son effort de lutte contre le terrorisme, en déployant ses cellules de crise à la suite de tout attentat terroriste d'envergure survenant dans le monde, afin d'aider les pays membres touchés. Aussi l’Interpol a mis en place un nouveau système mondial ultramoderne de communication policière (Système I-24/7). Bien que cette approche de lutte internationale contre le terrorisme soit ambitieuse, elle se heurte à la souveraineté des Etats.
Au niveau régional, l'objectif de l’Union Européenne est « d'offrir aux citoyens un niveau élevé de protection dans un espace de liberté, de sécurité et de justice, en élaborant une action en commun entre les États membres dans le domaine de la coopération policière et judiciaire, en prévenant le terrorisme et en luttant contre ce phénomène » . Les Européens ont pris de multiples initiatives pour lutter contre ce fléau. Ainsi, ils ont formulé une définition globale du terrorisme et ils ont renforcé la coopération avec la décision-cadre du 13 juin 2002 relative au terrorisme . Les Européen ont également approfondi la coopération policière dans l’espace européen par la création d’un mandat d’arrêt européen et les procédures de remise entre les Etats membres et par l’institution du poste de Coordinateur de la lutte antiterroriste européen .
La France a été le premier pays occidental à établir un arsenal juridique complet de lutte antiterroriste. Elle a sonné l’alarme contre ce danger et a pris des contre mesures efficaces, elles contribue au soutien de l’effort international de lutte contre toute forme de terrorisme et fait face aux sources de financement. Après les attentats qui se sont succédés depuis 2001, la France a encore renforcé ses dispositions anti-terroristes avec l’adoption de la loi n°2003-1119 du 26 novembre 2003 « Sarkozy » relative à l’entrée et séjour des étrangers, et la loi 2004-204 du 9 mars 2004, dite loi Perben II, relative à la justice aux évolutions de la criminalité qui modifie en profondeur la procédure pénale française. La France a appliqué le plan « Vigipirate », qui s’appuie à la fois sur les forces civile de police et sur les forces armées, assurant la surveillance des lieux publics afin de rassurer ses propres citoyens.
Les Etats-Unis ont en effet pris le leadership de la lutte antiterroriste, souvent avec courage et fermeté, parfois avec excès et simplification mais toujours en érigeant désormais le terrorisme au rang de priorité absolue de sa politique extérieure. La guerre contre le terrorisme continue, déployant une armée professionnelle qui dispose de la haute technologie du troisième milliaire, appuyée même des militaires privés. Dans l’opération « Liberté immuable » contre l’Afghanistan , à la « Liberté de l’Irak », les dérives de la puissance impériale se multiplient sans précédent, engendrant la haine et la violence. La chasse à l'homme n’a pas fini, des combattants de l’ombre sur la liste américaine s’ajoutent. L’unilatéralisme s’affirme dans un cadre légal et institutionnel d’exception, qui accompagne une guerre invisible menée depuis des centres de commandement jusqu'au théâtre des opérations afin de faire triompher la liberté et la démocratie dans le monde en général et dans le monde du « Grand Moyen Orient » en particulier, comme le prétendent les décideurs américains.
La lutte antiterroriste dévoile des limites de la stratégie internationale dues à l’inefficacité de l'encadrement juridique et technique avec l’absence d’une juridiction internationale compétente pour les actes terroristes. Cette politique internationale inopérante se traduit par une coopération limitée entre les Etats, l’incapacité à traiter les causes profondes de ce fléau de façon homogène. Le combat régional contre le terrorisme est contradictoire, les démocraties en Europe restent fragiles vu la divergence des intérêts entre les Etats. Ils ont souvent marqué leurs différences dans la matière, tant dans l’analyse du phénomène que dans le choix des stratégies de riposte.
Le dispositif français de la lutte souffre de manque de coopération avec les partenaires ce qui laisse les intérêts françaises à l’étranger vulnérables face au terrorisme global. Il manque également de l’accompagnement socio-économique pour faire barrage au recrutement des candidats de la terreur sur le sol français.
La stratégie américaine a favorisé des frappes militaires énergiques contre l’Afghanistan et l’Irak mais n’a pas réussi à éradiquer l’adversaire terroriste. En effet, utiliser le feu collectif contre un terroriste dont la fluidité est la ressource première, c’est lui redonner une consistance et lui permettre de se solidifier en passant de l’action isolée à des formes plus organisées qui s’apparentent à la guérilla. Aussi l’implication de plusieurs services de renseignement dans la lutte antiterroriste nuit à l’efficacité de renseignement récolté vu que l’information est dispersée entre les services. Le fiasco des services de renseignement est confirmé par l’incapacité de contrecarrer le terrorisme international et son chef de fil le « Cheikh Ossema Ben Laden ». Cela est dû au désaccord entre la politique et le renseignement, comme l’a évoqué le directeur de « l’unité de Ben Laden » Michael Scheuer . Les Etats-Unis dans leur lutte antiterroriste ont violé le droit humanitaire à la base de Guantanamo et dans les prisons de l’Irak. Ces dérives annoncent que la menace va s’accentuer.
Après les attentats du World Trade Center, le terrorisme a surgi comme une force aveugle et meurtrière, à la fois produit direct et ennemi implacable de la mondialisation. Al-Qaeda a jetée une ombre sur le monde entier à travers une série d’attaques sanglantes contre des cibles en Israël, à Djerba, en Irak, à Casablanca, Madrid, Londres et Charm el-Cheikh . Les alertes se multiplient sur tous les continents, les Etats ne sont donc pas novices dans le combat contre les auteurs de tels actes. La prise en compte du terrorisme dans l’arsenal juridique de nombreux pays a engendré l’amélioration des moyens de la lutte contre ce fléau.
A l’échelle internationale, suite aux attentats de New York, on a vu l’émergence de normes internationales obligatoires relatives à la coopération internationale constituant des outils de répression du terrorisme, Le Conseil de Sécurité des Nations Unis a reconnu pour la première fois que les actes terroristes constituent des menaces à la paix et à la sécurité internationale selon le chapitre VII de la Charte des Nations Unies de 1945. La résolution 1373 a crée le Comité contre le terrorisme afin d’encourager les États à sa mise en oeuvre tout en leur recommandant des mesures appropriées. Dans la lutte internationale contre le terrorisme, l’Interpol en tant qu’organisation internationale spécialisée a désigné la sûreté publique et le terrorisme comme un domaine de criminalité prioritaire. Il a fortement intensifié son effort de lutte contre le terrorisme, en déployant ses cellules de crise à la suite de tout attentat terroriste d'envergure survenant dans le monde, afin d'aider les pays membres touchés. Aussi l’Interpol a mis en place un nouveau système mondial ultramoderne de communication policière (Système I-24/7). Bien que cette approche de lutte internationale contre le terrorisme soit ambitieuse, elle se heurte à la souveraineté des Etats.
Au niveau régional, l'objectif de l’Union Européenne est « d'offrir aux citoyens un niveau élevé de protection dans un espace de liberté, de sécurité et de justice, en élaborant une action en commun entre les États membres dans le domaine de la coopération policière et judiciaire, en prévenant le terrorisme et en luttant contre ce phénomène » . Les Européens ont pris de multiples initiatives pour lutter contre ce fléau. Ainsi, ils ont formulé une définition globale du terrorisme et ils ont renforcé la coopération avec la décision-cadre du 13 juin 2002 relative au terrorisme . Les Européen ont également approfondi la coopération policière dans l’espace européen par la création d’un mandat d’arrêt européen et les procédures de remise entre les Etats membres et par l’institution du poste de Coordinateur de la lutte antiterroriste européen .
La France a été le premier pays occidental à établir un arsenal juridique complet de lutte antiterroriste. Elle a sonné l’alarme contre ce danger et a pris des contre mesures efficaces, elles contribue au soutien de l’effort international de lutte contre toute forme de terrorisme et fait face aux sources de financement. Après les attentats qui se sont succédés depuis 2001, la France a encore renforcé ses dispositions anti-terroristes avec l’adoption de la loi n°2003-1119 du 26 novembre 2003 « Sarkozy » relative à l’entrée et séjour des étrangers, et la loi 2004-204 du 9 mars 2004, dite loi Perben II, relative à la justice aux évolutions de la criminalité qui modifie en profondeur la procédure pénale française. La France a appliqué le plan « Vigipirate », qui s’appuie à la fois sur les forces civile de police et sur les forces armées, assurant la surveillance des lieux publics afin de rassurer ses propres citoyens.
Les Etats-Unis ont en effet pris le leadership de la lutte antiterroriste, souvent avec courage et fermeté, parfois avec excès et simplification mais toujours en érigeant désormais le terrorisme au rang de priorité absolue de sa politique extérieure. La guerre contre le terrorisme continue, déployant une armée professionnelle qui dispose de la haute technologie du troisième milliaire, appuyée même des militaires privés. Dans l’opération « Liberté immuable » contre l’Afghanistan , à la « Liberté de l’Irak », les dérives de la puissance impériale se multiplient sans précédent, engendrant la haine et la violence. La chasse à l'homme n’a pas fini, des combattants de l’ombre sur la liste américaine s’ajoutent. L’unilatéralisme s’affirme dans un cadre légal et institutionnel d’exception, qui accompagne une guerre invisible menée depuis des centres de commandement jusqu'au théâtre des opérations afin de faire triompher la liberté et la démocratie dans le monde en général et dans le monde du « Grand Moyen Orient » en particulier, comme le prétendent les décideurs américains.
La lutte antiterroriste dévoile des limites de la stratégie internationale dues à l’inefficacité de l'encadrement juridique et technique avec l’absence d’une juridiction internationale compétente pour les actes terroristes. Cette politique internationale inopérante se traduit par une coopération limitée entre les Etats, l’incapacité à traiter les causes profondes de ce fléau de façon homogène. Le combat régional contre le terrorisme est contradictoire, les démocraties en Europe restent fragiles vu la divergence des intérêts entre les Etats. Ils ont souvent marqué leurs différences dans la matière, tant dans l’analyse du phénomène que dans le choix des stratégies de riposte.
Le dispositif français de la lutte souffre de manque de coopération avec les partenaires ce qui laisse les intérêts françaises à l’étranger vulnérables face au terrorisme global. Il manque également de l’accompagnement socio-économique pour faire barrage au recrutement des candidats de la terreur sur le sol français.
La stratégie américaine a favorisé des frappes militaires énergiques contre l’Afghanistan et l’Irak mais n’a pas réussi à éradiquer l’adversaire terroriste. En effet, utiliser le feu collectif contre un terroriste dont la fluidité est la ressource première, c’est lui redonner une consistance et lui permettre de se solidifier en passant de l’action isolée à des formes plus organisées qui s’apparentent à la guérilla. Aussi l’implication de plusieurs services de renseignement dans la lutte antiterroriste nuit à l’efficacité de renseignement récolté vu que l’information est dispersée entre les services. Le fiasco des services de renseignement est confirmé par l’incapacité de contrecarrer le terrorisme international et son chef de fil le « Cheikh Ossema Ben Laden ». Cela est dû au désaccord entre la politique et le renseignement, comme l’a évoqué le directeur de « l’unité de Ben Laden » Michael Scheuer . Les Etats-Unis dans leur lutte antiterroriste ont violé le droit humanitaire à la base de Guantanamo et dans les prisons de l’Irak. Ces dérives annoncent que la menace va s’accentuer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire